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Journal de bord #3 : Enfin le Printemps !

Premier équinoxe.

Voilà quinze jours que les journées sont plus longues que les nuits et toute la végétation sort de sa douce torpeur hivernale. La durée d'ensoleillement augmentant, le signal de départ est donné et me voilà en pleine période de plantation.

Sans lapin, ça pousse quand même sacrément mieux...

Sans lapin, ça pousse quand même sacrément mieux...

Ces dernières semaines j'ai été plutôt occupé à monter un grillage contre les lapins. Et c'est chose faite, 350 mètres de clôture nous permettent de dormir enfin sereinement et de ne plus craindre de nouveaux dégâts.

Un nécessaire travail du sol a été fait pour préparer l'arrivée des futures cultures afin de casser la semelle formée par les tassements et passages du rotavator, notamment dans la serre. Puis j'ai mis un léger amendement calcaire, ça n'avait encore jamais été fait sur l'espace-test de la ruche, celui-ci permet d’améliorer le PH du sol, élément important en maraîchage et quasi indispensable dans le sol acide de nos landes médocaines.

Chantier patate !

Une journée spéciale a permis de me tester, tant au niveau organisationnel, efficacité et utilisation des outils. L'aubépine était en fleur, c'était le signal. Plus de 100 kg de pommes de terre déposées en sillon, fertilisées puis buttées, et tout ça sur une journée. Un chantier très concluant et motivant. Les pommes de terre primeurs seront donc au rendez vous dès début Juin pour notre plus grand plaisir.

J'ai pu également constater que les 100 kg de pomme de terre de conservation prévus en plantation la semaine prochaine ne rentreront pas en totalité sur la parcelle prévue. Après mûres réflexion, j'ai réussi à dégoter de la place entre les arbres du petit bois, au fond de l’exploitation. Cette année sera donc également une expérimentation d'agro-foresterie !

Bientôt des patates rissolées (et des frites) !

Bientôt des patates rissolées (et des frites) !

"Le métier qui rentre" ou "encore des aléas".

Parce que rien n'est simple dans ce métier, et à cause de nombreux facteurs conjugués, je vais devoir reculer la date des premiers paniers à la mi-Mai.

Aussi droite que mes buttes.

D'abord à cause de ces satanés lapins : une grande partie des choux ayant l'apex croqué, n'ont pas survécu alors que les survivants accusent, eux, un sacré retard. Il leur aura fallu pas loin de trois semaines pour se refaire de petites feuilles.

Puis rappelez-vous, j'avais disposé des filets pour les protéger le temps de faire la clôture, or c'est sans compter sur la dernière tempête qui s'est fait un plaisir de passer par chez nous. Les pauvres plants ont subi les frottements des filets durant de longues heures.Le lendemain, profitant que les filets s'étaient envolés plus loin, les lapins ont remis le couvert...

Enfin, un des deux principaux fournisseurs de plants bio du grand sud-ouest rencontre d'énorme problèmes pour solder ses commandes. Ainsi -et je ne suis pas le seul maraîcher dans ce cas- il me manque la moitié des plants prévus cette semaine. Notamment les premières courgettes et toutes les salades. Heureusement, je n'avais pas mis tous mes œufs dans le même panier et la situation devrait s'éclairer dans quinze jours.

Ainsi j'essaie de combler les manques. J'ai trouvé du chou chinois, des épinards, j'ai semé des carottes et des courgettes. Tout cela n'était pas prévu et n'arrivera pas à remonter le temps mais permettra de proposer plus de diversité.

Une clôture dont je ne suis pas peu-fier.

Malgré tout cela, ma motivation reste indemne, j'apprends, je sais d'ores et déjà qu'il est hors de question, lors de ma future et définitive installation, de dépendre de fournisseurs de plants, je ferai, au maximum, mes propres semis.

L'évolution du site.

Ce qui caractérise ces dernières périodes, encore un peu relâche, c'est la possibilité d'améliorer ses outils de travail. Le tracteur, par exemple, que j'ai retapé durant deux mois afin qu'il soit opérationnel mais aussi et surtout le site espace-test de la ruche du Médoc.

Alors c'est important de comprendre que je ne suis à la ruche du Médoc de façon contractuelle que pour 1 an (3 maximum), celle-ci existe depuis 2015 et n'en est donc qu'à ses débuts. Il y'a beaucoup à faire, et c'est bon esprit d'améliorer les installations pour y rendre le travail plus confortable pour soi-même et surtout pour les suivants.

Le grillage a été une première étape. J'ai également ouvert une nouvelle parcelle cultivable dans une clairière au fond du site. Aujourdhui je suis sur la réfaction du réseau de distribution d'arrosage afin de l'enterrer mais aussi de l'améliorer ainsi que sur l'élaboration d'un massif de plantes vivaces : consoude (excellente en purin ou en activateur de compost), thym, sauge, etc..

C'est à chaque fois, un chantier important qui aura son utilité cette années mais aussi toutes celles à venir.

Un mot pour conclure ce journal de bord : impatience !

Je vous souhaite un très bon mois d'Avril.

Guillaume.

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